Soyons sympa et oublions d’ores et déjà les nombreux couacs avec son gouvernement et concentrons-nous sur les revers ou les coups du sort du Président.
Le voyage en Israël n’a pas été de tout repos. A l’arrivée déjà, les journaux titraient: « Carla Bruni avec son mari. » Sympathique. Carlita n’est qu’un divertissement aux yeux du monde et la visite officielle du Nicolas n’était qu’un à-côté. Heureusement ses propos très Chiraquien à la Knesset ont permis de réhausser le niveau habituel.
Mais le suicide hier, d’un tireur d’élite israëlien a mis une belle pagaille dans le départ forcément précipité du petit Nicolas et de Carlita sur l’aéroport de Tel-Aviv. Parallèlement on apprenait que le jeune juif israëlien passé à tabac à Paris dans le 19 ème arrdt. n’était pas un saint puisqu‘il avait été impliqué dans un vol à l’arraché et dans une manifestation plutôt violente pour la libération de soldats de Tsahal. Le lynchage d’un jeune juif et le suicie d’un militaire: toujours là au mauvais endroit au mauvais moment. Pauvre Nicolas.
En outre, profitant de la visite en Israël de Nicolas et ses peoples (Arthur, Régine, Alexandre Arcady, Enrico Macias & co), Xavier Darcos a annoncé que le devoir de mémoire imposé au CM2 pour les enfants juifs victimes de la Shoah sera abandonné. On avait pourtant prévenu le président, mais tel « un petit garçon dans le cour des grands », j’adore cette expression ;-), il n’a pas écouté. Pauvre Nicolas.
Puis hier, arrivant de toutes parts, de nombreuses casseroles se sont empilées
Tout d’abord, le directeur de l’assurance-maladie Frédéric van Roekeghem qui propose ni plus ni moins que la diminution du remboursement de la Sécurité Sociale pour les médicaments à « vignette bleue » prescrits lors des affections de longue durée (ALD) telles que les cancer passant ainsi de 100% à 35%. Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé a dû s’inviter au journal de 20h de France 2 le soir même – notons au passage que TF1 est de plus en plus boycottée des grandes interventions gouvernementales – pour expliquer au bon peuple devant le tollé généré par cette « proposition », que ce sont les mutuelles qui prendraient à leur compte les 65% de remboursement manquant et que pour les personnes ne disposant pas de mutuelle, la Sécurité Sociale continuera à rembourser à hauteur de 100%.
Malheureusement pour la belle Roselyne, vu les méthodes employées par le gouvernement, les mutuelles n’ont surement pas été prévenues et si la réforme passe, celles-ci augmenteront les cotisations: impossible par ces temps d’inflation.
Rejoignant la CGT et Act-Up, même les fayots du Nouveau Centre se sont dit « opposés » à la mesure. Pauvre Nicolas.
Comme autre revers, nous avons eu aussi beaucoup de surprises venant du Sénat à l’encontre de la victime la plus célèbre de France en amendant sa loi sur la Réforme des Institutions.
Il y a moins d’une semaine les langues régionales étaient retirées de la mesure qui voulait les faire entrer dans la Constitution. Le Président ayant du même coup réussi à se mettre à dos l’Académie Française dont le rôle premier est de défendre la souveraineté du Français face aux autres dialectes, langues ou patois régionaux. Le Sénat a donc rectifié le tir face à la folie et l’incompétence d’un homme et de son gouvernement. Car n’oublions pas que le Français est la langue de la République et y adjoindre d’autres langues régionales seraient simplement encourager les communautarismes. Pour une fois la politique du président qui depuis le début consiste à diviser les Français pour régner semble avoir pris un méchant coup. Pauvre Nicolas.
Deuxième coup tordu du Sénat, par vengeance?, la nouvelle Cour Constitutionnelle qui prendra la place du Conseil Constitutionnel n’acceptera plus les anciens présidents. De ce fait, le petit Nicolas sera « au chômage » dès la fin de son mandat.
Troisième coup tordu du Sénat, qui n’a pas arrêté visiblement, l’annulation de l’obligation d’un référendum pour l’éventuelle entrée de la Turquie dans l’Union Européenne. Comme Nicolas voulait faire barrage aux turcs, on est un vieil ami avec Hortefeux ou on ne l’est pas, le petit Nicolas a dû pleurer à chaude larmes en apprenant la nouvelle.Pauvre Nicolas.
Pour terminer, car la liste des poisses est longue comme un jour sans fin, la mesure Borloo sur les bonus-malus des voitures est un gouffre à pognon. Et le nôtre évidemment. En effet, l’intelligence de la mesure est d’avoir mis un bonus en plus d’un malus. Les gens s’étant rués vers les petits voitures, il y a eu une majorité de bonus face au malus. Au final, l’ardoise se monte à 200 millions d’euros. Oups! Chiffre à rapprocher de la cagnotte offerte par la hausse du prix du pétrole en matière de taxe qui n’est que de 120 millions.
Ainsi pour une mesure censée s’auto-entretenir, l’Etat perd encore de l’argent. Ce n’est pas la publicité déjà présente dans tous les médias et facturées 4,3 millions qui va nous faire passer la pilule de tant de maladresses et d’arrogances.Pauvre France.
Plus d’infos sur la proposition de réforme de l’assurance maladie sur LeMonde.fr
Pour décrypter l’actualité politique, je vous recommande le « blog ami »: Palindromes
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