Génocide à Gaza: Quand la Jeunesse du monde redonne espoir !

Comme au temps des heures les plus sombres de l’Europe, durant l’hégémonie fasciste de l’Europe des années 30 et 40, il y a toujours une minorité qui pense autrement, qui ose dire non, qui s’oppose, dans l’ombre ou dans la lumière.
Et là, les faits sont trop graves, l’ignoble trop intense, trop quotidien, pour laisser passer de telles exactions impunies: un 2ème charnier a été découvert après le retrait des troupes de Tsahal!
Depuis octobre 2023, après l’attaque barbare du Hamas, qui rappelons-le encore et encore a été indirectement fondé et financé par Israël, le génocide des palestiniens continue en toute impunité.

Face à la complicité des USA (et de leurs pays caniches de l’OTAN et de l’UE), la jeunesse américaine n’a donc pas eu d’autres choix que de faire des sittings pacifiques dans les plus grandes universités comme Harvard, Yale ou encore Princeton, à travers tous les Etats Unis, de la cote Ouest à la cote Est, du Nord au Sud, pour se faire entendre!
Cela fait évidemment écho aux mouvements étudiants contre la Guerre du Vietnam et la politique d’un certain Nixon. On retrouve évidemment la même violence policière dans la répression. Alors même que, paradoxalement, c’est le camp politique adverse – soi-disant – les démocrates, qui est au pouvoir 60 ans après.
Preuve, en passant, que les dés de la démocratie américaine s’avèrent totalement pipés!

En France, l’idée a été reprise dans la plus « politique » des facultés, Science-Po.
Évidemment la Macronie, à l’instar des USA, collabo du sionisme en fournissant par millions d’euros des armes aux fascistes criminels au pouvoir en Israël, qualifie ce mouvement universitaire de « spectacle navrant » causé par une « minorité agissante ».
Côté PS, Olivier Faure et son candidat fantoche pour les européennes Raphaël Glucksmann font sécession sur ces manifestations à Science-Po. Le premier est pour quand le second se cache derrière son petit doigt pour marquer son opposition.
Jugez plutôt: « Qu’on fasse preuve de solidarité à l’égard des Palestiniens, qu’on montre le rejet des crimes qui sont commis à Gaza, c’est naturel, c’est même digne et c’est noble »
et selon le fameux « en même-temps » macronien:
« Après, dans quelle atmosphère on le fait ? Est-ce qu’on est inclusif ? Est-ce qu’on tolère le débat ? Est-ce qu’on est capable d’organiser des discussions avec ceux qui ne partagent pas le même point de vue ? Jusqu’ici, jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas le cas. Et donc on a un problème. Et la direction de Sciences Po a le droit de décider d’évacuer. »
Toujours des raisonnements bidon, toujours faire semblant d’être de gauche… pour justifier l’injustifiable, comme son jumeau #Macron !
A l’exact opposé, on retrouve LFI, avec Mélenchon et son soutien sans faille aux étudiant.e.s contestataires de Science-Po:
«Je voulais à tout prix vous adresser le salut le plus reconnaissant et le plus admiratif pour le travail que vous avez engagé en occupant les lieux et puis ce matin en vous rassemblant»
«Vous êtes à cet instant, pour nous, l’honneur de notre pays. L’image la plus forte que nous puissions donner du fait que les Français n’acceptent pas, ne se résignent pas, ne laissent pas faire sans agir, l’odieux, l’abominable massacre, le terrible génocide à Gaza»
Un message enregistré depuis l’Arménie où il est en déplacement pour commémorer le génocide arménien. Quelle différence avec le PS ou même le PCF, avec un Fabien Roussel ne sachant plus quoi dire pour tacler Mélenchon, faire semblant d’être de gauche tout en ne se mettant pas la communauté juive à dos. Et c’est encore un échec cuisant!
Après une comparaison aussi judicieuse que surprenante de sa part, entre le ghetto de Varsovie et Gaza, Fabien Roussel a fait littéralement dans son pantalon et a regretté son parallèle dans un pathétique « mea culpa ».
Au PCF, on passe ainsi de :
«Quand on regarde dans l’histoire récente des sièges où des populations ont été assiégées, bombardées et exterminées, c’est Sarajevo, c’est le ghetto de Varsovie.»
à
« Mes paroles ont pu susciter critiques et incompréhension. Elles ont blessé car, effectivement, rien ne saurait être comparé à la Shoah, sous peine de la relativiser. Je regrette cette comparaison. Elle n’a pas lieu d’être»
Au PCF, il y aurait donc un téléphone rouge relié directement au CRIF puisque le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi osait dire que «Comparer Gaza au ghetto de Varsovie n’est pas qu’une erreur historique. C’est une faute morale»
Bon chien, Fabien!

Des 2 cotés de l’Atlantique, comme d’habitude, toute opposition à la politique l’Etat d’Israël se voit irrémédiablement taxé d’ « antisémitisme ».
Histoire de balayer d’un revers de mains toute argumentation, l’effroyable réalité et le Droit International le plus basique et de faire taire toute contestation.
Exemple plus que parlant avec cet article immonde, relayant – comme par hasard – la radio fasciste de Bolloré, avec un titre aussi évocateur que vomitif: Le naufrage antisémite des grandes facs américaines
Rien que ça!
Les mêmes qui nous bassinent depuis 70 ans avec « plus jamais ça«  en pointant du doigt la barbarie nazie et les victimes des camps de concentration osent accepter le génocide des palestiniens.
La vie d’un musulman n’aurait pas la même valeur qu’un juif pour la classe politique occidentale?
Une telle différence de traitement constitue même une véritable insulte aux victimes de ces camps, qu’ils soient juifs, homosexuels, fous, gitans, opposants politiques…. comme le rappelle Stephan Kapos, lui-même rescapé des camps et juif : « Si l’on reste indifférent, si l’on ne prend pas position, on acquière sans aucun doute un degré de culpabilité ».
Mais les sionistes pousseront-ils le bouchon jusqu’à traiter d’antisémites les victimes de l’holocauste et leurs descendants?
Confondre le sionisme et le judaïsme, assimiler un gouvernement à tout un peuple, voilà les horribles excuses des génocidaires dans lesquels ils se drapent!

Et justement en Israël la voix de l’opposition au Likoud émerge enfin face à un Netanyahou désavoué par l’opinion publique israélienne.
Ainsi le 3 avril dernier, l’ancien chef de l’état-major israélien Benny Gantz a appelé à des élections anticipées dans le pays. Les faits sont têtus.

On termine par 2 images qui résument bien la situation à Gaza comme à l’international: