Le Paradoxe Sarkozien: "D'où vient l'argent?"

D’un côté notre parodie de président défend sa ligne de conduite dans le cadre de la crise financière. La transparence doit être de mise pour tous les pays « peu collaboratifs », appelés vulgairement « paradis fiscaux ».
Une traçabilité qui permet de ce fait d’appliquer les lois notamment sur le blanchiment de l’argent de la drogue et de tout trafic illégal (armes, êtres humains…) et concernant la fiscalité en empêchant les évasions fiscales.
Qui s’en plaindrait? Qui peut être contre un processus remettant sur un pied d’égalité les financiers de haute voltige sans aucune éthique digne de ce nom et le pauvre européen moyen?
Dans la même logique, seuls ceux en tant que clients, qui ont quelque chose à cacher peuvent s’insurger contre la levée du secret bancaire.
Pour les autres qui placent leur argent à la banque du coin, pas de souci.

Côté pays, beaucoup plus de problèmes en perspective, puisque ces « paradis » du non-droits bancaires ramassent énormément d’argent et explosent fatalement leur PIB par tête d’habitant. Une manne qui va être difficile à compenser, voire impossible.
Ainsi selon Wikipédia, le Liechtenstein est passé d’ « un pays d’agriculture de montagne plutôt pauvre, sous la domination indirecte de l’Autriche » à une place financière européenne majeure au PIB incroyable de 65 000 € par habitant!
Les règles bancaires et financières doivent s’appliquer pour tous les citoyens partout dans le monde.
La lutte contre les mafias et dans l’absolu, le financement du terrorisme, passe par le respect de cette charte qui repose sur un principe assez simple: « d’où vient l’argent? »

« Doumé, tu fais partie de la famille? »
D’un autre côté, notre petit garçon a la langue bien fourchue mais aux bras engourdis, après avoir brassé autant d’air, sombre dans un paradoxe personnel assez incroyable.
Son cultissime « Je fais ce que je dis et je dis ce que je fais » en prend d’ailleurs un sacré coup, puisque son argumentation entièrement légitime sur la levée du secret bancaire ne s’applique pas à sa propre petite personne.
Sur le web, lieu source des nouveaux scoops, on apprend via Rue89.com que son dernier voyage amoureux au Mexique – juste avant celui officiel par souci de discrétion raté – s’est réalisé dans un hôtel appartenant ni plus ni moins à un narco-banquier mexicain, Roberto Hernandez Ramirez, comprendre un gentil blanchisseur des revenu de l’import/export de bicarbonate de soude.
Et là rien à voir avec l’agence du CIC du 16ème arrondissement qui abritait les comptes du général Noriega.
Ni même avec les officiels fournisseurs sarkoziens Bolloré et Bouygues qui passeraient presque pour des enfants de choeurs de la bourse.

En plus de ce mini-scandale, on apprend aujourd’hui toujours via le web mais par Bakchich.info que Nicolas Sarkozy festoie pour réaliser les présentations de son futur gouvernement dans un hôtel détenu par la famille Canarelli, une sulfureuse famille Corse issue de la French Connection et capable de faire saute à l’explosif d’éventuels concurrents.

Nicolas plus proche de Tony Montana?

Alors forcément monsieur le président, outre d’éventuels conflits d’intérêts pour ne pas dire de la corruption, les citoyennes et citoyens de votre pays souhaitent vivement vous demander: « pour vos vacances, d’où vient l’argent »?