Nous avons mis entre guillemets la gauche, car c’est bien ici la gauche au sens large, y compris celle qui se croit encore de gauche, mais qui a le portefeuille bien à droite. Du PS hollandais au PCF, en passant par le PS Fauresque, LFI et EELV, il faut admettre qu’un vent de désunion semble souffler en cette fin d’année. Voire de chienlit…
Pour LFI, coup sur coup, nous avons eu l’affaire Quatennens qui est venu diviser LFI mais évidemment toute la NUPES. Comment imaginer un seul instant un député qui avoue avoir giflé sa femme puisse encore prétendre au poste de député?
Comment garder une once de crédibilité pour critiquer (notamment) les macronistes, si on ferme les yeux sur un tel acte?
Puis ensuite, nous avons cette nomination en catimini de Manuel Bompard propulsé coordinateur du mouvement…par cooptation! Autour de lui, 21 cadres du parti (comme Mathilde Panot, Manon Aubry ou Sophia Chikirou…) dont sont exclus les très en vue Clémentine Autain, Eric Coquerel, Alexis Corbière, François Ruffin et Raquel Garrido.
Tout ça sans la moindre communication.
De quoi faire désordre et rappeler le temps des apparatchiks autour du grand timonier Mélenchon… si on faisait notre mauvaise langue.
Chez EELV, la guerre Jadot / Rousseau n’a plus rien de secret… au point que les militant.e.s ont voté pour une troisième voie, celle du rassemblement, avec Marine Tondelier.
Côté PS, Olivier Faure continue à nettoyer les écuries d’Augias et cet héritage de François Hollande encore trop vivant avec les Carole Delga et Anne Hidalgo. Il en faudra du temps pour faire oublier cette trahison, et un changement de nom semble inévitable, tellement le mal reste et demeure profond.
Au PCF, le clown Fabien Roussel toujours en guéguerre avec Mélenchon quel que soit le sujet. Une jalousie aussi maladive que viscérale qui a fait la joie de Macron au 1er tour des présidentielles.
D’où cette parodie d’affiche.
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